Résurgences #3
21 juin 2012
PLATEFORME
73, rue des haies
75020 Paris
Performances et arts éphémères
de 19h à 4h //
> Stream live de la soirée > ici
Diffusion par Anton Mobin sur KKWNE
http://stream.cannibalcaniche.com/
Résurgences #3
Plateforme organise la troisième édition de l’événement Résurgences, conçu comme une exploration des arts éphémères et performatifs.
De 19h00 à 4h00 du matin, l’évènement propose une expérience collective où les formes performatives et sonores se répondent dans un voyage initiatique, métaphorique et spatio-temporel.
Vous êtes vivement invités à venir partager et faire exister ce moment. L’espace de Plateforme sera configuré pour alterner les projets d’une dizaine d’artistes, ainsi que pour ménager des zones de repos et de discussion.
Le bar sera ouvert tout au long de la nuit pour servir des encas et des boissons.
Près de cinquante ans après l’apparition de la
performance en tant que pratique artistique nouvelle, sa vitalité ne
cesse d’étonner les observateurs. Après avoir survécu aux redéfinitions
postmodernistes, la performance déroute toujours, tant par sa
résistance à tout exercice théorico-descriptif que par sa surprenante
capacité d’hybridation avec les domaines les plus récents (performance
interactive, vidéoperformance, performance en réseau…). L’importance de
la performance aujourd’hui est confirmée par l’intérêt croissant des
jeunes générations d’artistes exerçant dans les pays occidentaux et par
une formidable expansion du domaine dans les pays de l’Est, en Asie et
en Amérique Latine.
Déjà à ses débuts, par la coprésence
non-médiatisée de l’artiste et de participants dans l’espace-temps
réel, la performance procurait à ses protagonistes une intensité du
vécu inatteignable dans les formes dites « classique » de l’exercice
artistique.
Aujourd’hui, à une époque de dématérialisation et de virtualisation de l’expérience humaine, le corps dans l’espace réel reste plus que jamais une constance étonnante de l’expérience esthétique. L'actualité du temps et la matérialité de l'espace de la performance engagent le corps même des protagonistes et provoquent en eux un état de « supra-conductibilité » cognitive, révélée maintes fois par l'incroyable permanence des souvenirs liés aux détails des actions vécues dans le contexte de la performance. Cette intensité du vécu dans l’espace-temps réel intéresse au plus haut degré à la fois les acteurs de la scène culturelle (institutions, galeries, associations, écoles d’art) et la toute récente recherche scientifique menée au carrefour de la neuroesthétique et des sciences cognitives. En témoigne en France l’actualité de la pratique, puissamment relancée par la création de nouveaux festivals et lieux de performance à rayonnement international et une série de projets de recherches menés dans le cadre du CNRS, en prolongement de l’expérience initiée avec des artistes de performance par Nelson Goodman à Harvard Université en 1967.
Le collectif L'entreprise apporte sa contribution au débat en proposant un événement périodique consacré à la pratique de la performance, dans son espace "Plateforme".
[J. B. 2010]
Aujourd’hui, à une époque de dématérialisation et de virtualisation de l’expérience humaine, le corps dans l’espace réel reste plus que jamais une constance étonnante de l’expérience esthétique. L'actualité du temps et la matérialité de l'espace de la performance engagent le corps même des protagonistes et provoquent en eux un état de « supra-conductibilité » cognitive, révélée maintes fois par l'incroyable permanence des souvenirs liés aux détails des actions vécues dans le contexte de la performance. Cette intensité du vécu dans l’espace-temps réel intéresse au plus haut degré à la fois les acteurs de la scène culturelle (institutions, galeries, associations, écoles d’art) et la toute récente recherche scientifique menée au carrefour de la neuroesthétique et des sciences cognitives. En témoigne en France l’actualité de la pratique, puissamment relancée par la création de nouveaux festivals et lieux de performance à rayonnement international et une série de projets de recherches menés dans le cadre du CNRS, en prolongement de l’expérience initiée avec des artistes de performance par Nelson Goodman à Harvard Université en 1967.
Le collectif L'entreprise apporte sa contribution au débat en proposant un événement périodique consacré à la pratique de la performance, dans son espace "Plateforme".
[J. B. 2010]
Programme : |
DMC performance "Ring" |
La série "ring" (pour disques,
platine (à deux bras) & sampleurs à pied) est un jeu de
construction, de progression et d'enchaînement. Entre manipulations
sonores et fragments musicaux s'articule une trame aux époques
divergentes. Il faut avoir en tête cette image de la spirale du
microsillon en micro galaxie, celle de la boucle dans l'espace temps
& un paysage composé de strates (+/- rythmiques) orienté SF. Superposition, hasard, chance, accident, glissement d'espace, cliché sonore, scratch épique, & beat crado au rendez-vous. D.M.C. (aka Denis Mc Carty, Benoit Hixe, Darby Mullins, Guillaume Gaborit, Albert Gandz, Sidi Diara, William Zorzan, Billy Baire, Henry Wong, Phineas Bounce, membre du Friture All Stars) né en 1976 (37). Étudie aux beaux-arts de Montpellier et du Havre. Vie et travaille vers Lyon (69). Fonde en 2001 avec Ax Delbor, Ayato, Anton Mobin, (entre autres) le collectif/label H.A.K. Lo-Fi Records. Audiophile, chroniqueur, plasticien sonore plutôt que musicien. http://denismccarty.blogspot.fr/ |
Quentin Aurat + Emilie Pouzet Performance "Jack Duo" |
Jack duo est une
performance sonore et gestuelle qui utilise le corps comme une interface
musicale. Le dispositif est contrôlé par plusieurs jacks reliés à un
amplificateur selon plusieurs critères électroniques qui restent stables
tout au long de la pièce. Les variations sonores sont dues au seul
contact entre les corps, "branchés" comme des guitares électriques. Il
en résulte un instrument complexe, instable et en mouvement. http://quentinaurat.com/2011/jackduo/ |
Graffiti Research Lab France Hacking urbain |
GRL France est une équipe constituée
d’artistes, designers, techniciens, chercheurs, qui tous croient
fermement au pouvoir du hacking urbain et en la philosophie
open-source. Au delà des bombes de peinture, pochoirs et autres oeuvres au marqueur, se développent des idées nouvelles et innovantes issues des nouvelles technologies et du hacking, entraînant avec elles, d’une part des esthétiques nouvelles, et d’autre part des perspectives de communication autres, mais aussi, et de manière plus significative, de nouveaux outils mis librement et gratuitement à la disposition de tout un chacun. Notre but est de développer de nouveaux projets, partager, créer et innover. http://www.graffitiresearchlab.fr |
Radio On (Stembogen) Grand mélange exogame et décentré |
Denis Chevalier éditeur atypique et
transdisciplinaire avec PPT et à la tête du label Stembogen (musiques
hybrides, disques concepts etc) , propose un mix "Grand mélange
exogame et décentré" pendant toute la soirée. www.e-ppt.net www.myspace.com/stembogen |
Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin Installation vidéo "Mute" |
«Mute» est saturé de traces de danses
sauvages du monde entier mises en réseau. Elles se donnent la
réplique, formant un chorus généralisé : rituels festifs entre amis,
free parties, fêtes traditionnelles, danses improvisées dans une
chambre d'adolescent, vidéo clips, rituels kecak d'Indonésie, transe
quibayo, danse perse, pasteurs pentecôtistes qui font s'évanouir les
foules, danses d'Emiratis dans les luxueux centres commerciaux et les
parkings de Dubaï, militaires américains s'entraînant dans
d'acrobatiques chorégraphies en Irak et en Afghanistan, groupes
d'adolescents expliquant le pogo, lycéens dansant le jump style,
groupes de mosh pit, expériences de crowd surfing (surfer dans la
foule), de stage diving (se jeter dans le vide de la scène), amateurs de
head banging (bouger la tête en faisant des cercles), foules se
précipitant les unes sur les autres dans le wall of death (mur de la
mort), ou tournant dans un circle pit, corps dans le brouillard (fog
machine), etc. http://www.nogovoyages.com/ |
Dorota Kleszcz performance "La théorie de la création" |
La performance La théorie de la création
est inspirée par des textes philosophiques et d'esthétique que Dorota
Kleszcz réinterprète de manière impétueuse et très physique. L'artiste se mettra en scène en passant du concept primaire à la réalisation à travers de nombreuses inspirations visuelles. Dorota Kleszcz crée et produit des performances, installations et vidéos. Dans ses apparitions, elle investit un lieu et y réalise une installation dans laquelle elle se met en scène. Dans les projets « Blanc » et « Noir », elle trouve une nouvelle direction et présente le côté interactif de ses performances. Un de ses projets récents « Amorphe » est construit comme un environnement visuel et sonore représentant son espace vital ou elle évolue d’une manière symbolique. « Amorphe » se développe avec le temps et se traduit par plusieurs réalisations : sculptures, peintures, vidéos. Dans ses anciennes performances l’artiste pose la question du sens de son existence. Les thèmes de la route et du processus de renouement sont devenus en quelque sorte les motifs principaux de son activité actuelle. Ses performances sont des déclarations très personnelles. Elle construit celles-ci au grés des observations de la vie, où elle fait une analyse des problèmes d’adaptation dans le monde du XXI siècle. www.dorotakleszcz.com |
Véronique Hubert tournage-performance "Utopia /arpenter la rue des Haies" |
La fée Utopia prend les postures insolites d'un personnage fantôme portant une structure blanche. Elle se confronte aux bâtiments de la rue des Haies et aux oeuvres présentes à la galerie Plateforme; elle chante, se cogne et soudain disparaît. http://veroniquehubert.free.fr/ |
Lei Yang performance "Héroïne l'étang" |
Héroïne, série amorcée en 2010,
interroge la grammaire cinématographique et plus particulièrement celle
des effets spéciaux. En me basant sur des scènes spectaculaires issues
du cinéma, j’élabore des performances brèves où je m’implique
physiquement. Le direct dans l’action montre le décalage avec les effets
spéciaux normalement hyper-maîtrisés. Il n’y a ici ni cut ni montage et
ce afin de garder la fragilité et la possibilité du risque, celle de la
défaillance ou encore de la déception. L’attente existe et
quelque-chose peut toujours rater. Je crée ici à la fois une image et une action grâce à un geste à l’origine banal et anodin. www.leiyangfr.blogspot.fr |
Ravi Shardja dispositif/performance "Bass mess" |
Ravi Shardja aka Xavier Roux, musicien (Gol, Oleo Strut), compositeur, animateur et DJ radio (Epsilonia)
questionne la résonance de notre chère vieille terre, la Lady est-elle creuse ? Réponse probante en direct le 21 juin à Plateforme. https://www.reverbnation.com/ravishardja www.myspace.com/ravishardja |
Laurent Di Biase performance "Field of Real" |
Artiste plasticien et musicien, son
travail s'oriente autour des liens possibles entre les musiques
expérimentales et les arts plastiques. Adepte du DIY, il conçoit ses propres instruments et développe ici un projet noise à partir de feedback et de procédé de field recording avec traitement en direct. http://soundcloud.com/ldb-armstrong |
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