Quelles sont donc ces "Musiques Nouvelles et Expérimentales" pour
lesquelles tant de festivals se mobilisent actuellement de par le
monde ? Car l’initiative de l’Association PiedNu, qui annonce
aujourd’hui sa 7ème édition, n’est pas une action isolée, mais s’inscrit
bel et bien dans le cadre d’une quête plurielle réunissant également
les amateurs et les acteurs de pratiques artistiques définitivement
orientées vers l’inconnu.
Que les sceptiques, cependant, veuillent bien considérer la relativité du propos ! Nous n’aurons jamais la naïveté de croire en une forme de génération spontanée issue du néant et sommes au contraire bien conscients que, depuis le premier geste créatif du premier homme, les artistes les plus innovants n’ont jamais fait que s’inspirer les uns des autres. Au point que l’avant-garde du présent est très vite devenue l’arrière-garde de l’avenir.
Pourtant, l’acte désespéré consistant à lutter contre ce cycle infernal définit encore nombre de créateurs incapables d’admettre l’irrémédiable confort de la répétition. Et c’est en cela que ces fameux artistes innovants nous fascinent, ces chercheurs de musiques inouïes, cinéastes de l’onirique et danseurs de l’abstrait dont la désobéissance aux règles imposées par la fatalité continue d’alimenter la démarche obstinée, la quête chimérique pavée de beauté.
Jusqu’où oseront-ils aller trop loin, dépasser les barrières de l’entendu, transgresser les normes du déjà-vu ? Combien de pépites ramasseront-ils en chemin, de phrases fugaces volées à l’utopie, d’éclairs entrevus de l’autre côté du miroir ? C’est au spectacle de cette constante expérimentation que nous vous convions au long d’une semaine à haut risque placée sous le signe de tous les possibles.
Joël Pagier
Que les sceptiques, cependant, veuillent bien considérer la relativité du propos ! Nous n’aurons jamais la naïveté de croire en une forme de génération spontanée issue du néant et sommes au contraire bien conscients que, depuis le premier geste créatif du premier homme, les artistes les plus innovants n’ont jamais fait que s’inspirer les uns des autres. Au point que l’avant-garde du présent est très vite devenue l’arrière-garde de l’avenir.
Pourtant, l’acte désespéré consistant à lutter contre ce cycle infernal définit encore nombre de créateurs incapables d’admettre l’irrémédiable confort de la répétition. Et c’est en cela que ces fameux artistes innovants nous fascinent, ces chercheurs de musiques inouïes, cinéastes de l’onirique et danseurs de l’abstrait dont la désobéissance aux règles imposées par la fatalité continue d’alimenter la démarche obstinée, la quête chimérique pavée de beauté.
Jusqu’où oseront-ils aller trop loin, dépasser les barrières de l’entendu, transgresser les normes du déjà-vu ? Combien de pépites ramasseront-ils en chemin, de phrases fugaces volées à l’utopie, d’éclairs entrevus de l’autre côté du miroir ? C’est au spectacle de cette constante expérimentation que nous vous convions au long d’une semaine à haut risque placée sous le signe de tous les possibles.
Joël Pagier
Trio SPOO
40 ans après le toujours d’actualité " Machine Gun"
de Peter Brotzmann, le trio SPOO délivre à son tour un brûlot
d’incandescence ! Abreuvés au Free Jazz et aux recherches de timbres des
musiques improvisées mais lorgnant avec jubilation vers le Punk Rock le
plus Hardcore : Éric Vagnon (saxophones) Éric Brochard ( contrebasse)
et Nicolas Lelièvre (batterie) proposent une musique urgente, viscérale,
révoltée en un long crescendo hallucinant laissant musiciens et public
haletants, épuisés mais comblés.
Anton Mobin "On est toujours dans des microcosmes avec Anton
Mobin, des petites choses qui deviennent audibles, des manipulations qui
finissent par créer une sorte de trou noir autour duquel tout un monde
sonore s’organise et par lequel tout sera aspiré. Tension, respiration,
articulation rythmique, matière analogique, espace distant."
(Darby Mullins, nov. 2011)
(Darby Mullins, nov. 2011)
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